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Une forme de sérénité du sport, c’est possible ?

Reprendre une activité sportive implique qu’il y a eu un début, suivi d’une pause. Mon premier vrai sentiment de confort et d’aisance dans le sport, je l’ai trouvé en pratiquant l’escrime. Mon niveau était correct, ni exceptionnel ni médiocre, dans un club où d’autres étaient nettement meilleurs. Mais là, dans cet univers de ripostes et de parades, je me sentais à ma place, évoluant sereinement à mon rythme, sans pression ni frustration. Quelques compétitions ici et là, pas de grandes victoires, mais une satisfaction profonde, culminant un jour avec une fière 6e place en Seine-et-Marne.

Puis, la vie s’est chargée de modifier mon parcours. Une épiphysite touchant les vertèbres, le début des études supérieures… j’ai connu ce coup de mou que beaucoup expérimentent. Toutefois, je me maintenais active, nageant pour renforcer mon dos, pédalant à travers la ville. Je n’étais pas complètement sédentaire.

Il y a deux ans, presque spontanément au printemps, l’envie de reprendre une activité sportive m’a saisie. La natation fut mon premier choix. J’ai nagé avec aisance, mais l’agacement des courants d’air dans les vestiaires m’a finalement poussée vers la course à pied, en plein hiver, sur les chemins vallonnés de Bourgogne. Je persévérais malgré une certaine déception. Était-ce la lenteur de ma progression, une silhouette moins athlétique que souhaitée, ou un sentiment d’infériorité face à mes amis plus aguerris ? Probablement un peu de tout cela.

Septembre a apporté son lot de défis : une contracture sévère qui transformait chaque effort en supplice. Un arrêt total d’un mois s’est imposé, sans même une séance de yoga. Puis, la reprise est venue naturellement, sans plan ni pression. Un jour, l’envie de faire du yoga, un autre, celle de courir. Simplement, sans objectif fixé ni programme rigide. Et voilà que, presque par surprise, mon journal révélait une régularité inattendue : yoga deux à trois fois par semaine, course à pied deux fois. Sans contrainte, guidée par l’envie.

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Et c’est dans cette spontanéité que j’ai découvert ma progression. Courir plus vite qu’auparavant sans peine, toucher le sol du bout des doigts en me penchant : des petits miracles quotidiens.

Avec le recul, je comprends maintenant que ma quête n’était pas tant le sport en lui-même, mais un épanouissement à travers des activités qui me plaisent réellement. Le sport, parmi elles, m’apporte endorphines, détente, dépassement, une occasion de prendre soin de soi, de sa santé, contribuant à une forme de bonheur plus profond.

Finalement, c’est dans cette harmonie avec soi-même que se trouve la véritable essence du sport. Pas dans la performance ou la compétition, mais dans la joie de bouger, de sentir son corps vivre et s’exprimer. C’est cette approche tranquille, presque méditative, qui m’a permis de redécouvrir le sport, non pas comme une corvée ou un défi, mais comme un chemin vers le bien-être et la sérénité.

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